At the End of Disneyland
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Forum RPG - Disneyland Apocalyptique
 
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 Show me your Art

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Let's go to Disneyland!
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William M. Gracey
Souverain de Phantom Mesa
William M. Gracey
✗ Land : Phantom Mesa
✗ Occupation : Des trucs de fantômes. Venez donc voir vous même bande de curieux ! Hinhin..
✗ Humeur : CONTENT
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MessageSujet: Show me your Art   Show me your Art EmptySam 22 Nov - 22:01



Show me your Art

Juliet, Willam & co.


Un éclair déchira le ciel avec une violence inouïe. Le tonnerre fit trembler les carreaux de la fenêtre sur laquelle William était tranquillement appuyé pour observer le spectacle de l'intérieur. Le vent sifflait avec rage, faisant claquer quelques volets au passage. A moins que ce ne soient les portes qui s'ouvrent et se ferment toutes seules ? Qu'importe.

Le fantôme savourait ce moment de tranquillité, profitant avec délice du sentiment d'inquiétude global qui régnait chez les quelques vivants du manoir. Un sourire satisfait flottait sur son visage tandis qu'il se décolla de la fenêtre pour avancer dans le lugubre couloir. Les lumières vacillaient au rythme du vent furieux et menaçaient de s'éteindre à tout moment, ce qui ne perturbait pas davantage William qui sifflotait presque un air joyeux, les mains dans les poches.

Comment expliquer une telle joie ? Non, les Ravenswood n'étaient pas encore détruits, et pourtant... Mais qui disait orage violent, disait otages accourants. En effet, même les âmes les plus courageuses de Phantom Mesa préféraient demander asile dans le manoir pourtant réputé hanté plutôt que d'affronter les forces de la nature qui faisaient pencher jusqu'aux plus gros arbres sans feuilles des jardins. Autant dire que William adoorait les tempêtes, et qu'il se dirigeait désormais vers le hall d'entrée en se frottant les mains.

Mais à peine arrivé, il était encore dans l'ombre de la pièce qu'il remarqua que quelqu'un était déjà là. Les lourdes portes d'entrée en bois massif étaient grandes ouvertes, une jeune femme grande et fine se tenait là à l'intérieur, sous un parapluie. Elle semblait guetter quelque chose à l'extérieur avec la plus grande attention, et pourtant la pluie battante empêchait quiconque de voir bien loin. Fronçant les sourcils, se questionnant sur l'identitée et surtout sur les intentions de cette étrange personne, William se rapprocha silencieusement de la jeune femme sans prêter attention aux quelques gouttes de pluie qui venaient s'écraser sur son visage avec le vent. Arrivé à sa hauteur, il la reconnut. Juliet Ellen Pemberley. Une pauvre âme en peine, troublé par un passage violent dans l'au-delà, et pourtant si riche d'esprit ! Gracey se souvenait encore avec précision le jour où il l'avait vu arriver au Manoir avec son air perplexe et égaré. Aussitôt, il avait été saisi par la voix douce mais froide de la jeune femme, par la prestance qui se dégageait de tout son être et par la lueur de folie qui brillait dans ses yeux. Aujourd'hui, il ne regrettait pas de la compter à ses côtés, bien qu'à l'instant présent, il doutait sincèrement de ce que l'esprit pouvait bien préparer.

"Lady Pemberley ? Mais qu'est ce que vous faites ?" Questionna t-il alors d'un air plus qu'intrigué en parlant suffisament fort pour dominer le bruit du vent qui hurlait en s'engouffrant dans le hall chaotique.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Show me your Art   Show me your Art EmptyDim 23 Nov - 16:45


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Juliet, Willam & co.


L'avantage quand on est un fantôme, c'est qu'on se ressent plus le froid, la faim, la soif. C'est pourquoi Juliet ne ressentait rien de tout ça depuis bien longtemps maintenant, elle en avait même oublié les caractéristiques précises, les sensations que cela engendrait. Le ventre qui appelle furieusement à être nourri, les frissons qui secouent les membres endoloris par le vent glacial... Les seuls sensations qui habitaient son corps vapeureux, qu'elle ressentait en elle à ce moment n'étaient pas la faim ou le froid. Et pourtant, alors que le vent se déchaînait dehors et que les nuages promettaient d'exploser en torrents glacés d'une minute à l'autre, n'importe quel être humain aurait frissonné de froid, voire de terreur à l'idée d'une tempête approchant. Lady Pemberley n'est pas n'importe quel être humain, elle n'est même plus humaine d'ailleurs, et à mesure que l'orage commença à se déchaîner, une seule et unique sensation irradia dans chacun de ses membres diaphanes : l'excitation.

Qui disait orage sous-entendait pluie, elle-même promettant des visiteurs inattendus, et cette simple perspective emplissait l'aristocrate d'une joie indescriptible. Enfin, de la visite... Enfin, des femmes allaient venir ! Elle trépigna d'impatience comme une enfant avant d'ouvrir un cadeau, perdant le masque de sévérité cynique qui habitait d'habitude son beau et fin visage pâle. Un sourire inquiétant flottait maintenant sur ses lèvres. Carnassier, sadique, avec une teinte de tristesse mélancolique. Et déjà, elle s'imaginait avec un bonheur pervers lui offrir une tasse de thé fumante pour se réchauffer, à cette future belle inconnue, cette ange venue partager sa vie... Puis l'attirer peu à peu dans les tréfonds du manoir, parler avec elle, faire connaissance sur un ton accueillant et séduisant à la fois, la perdre dans les dédales des couloirs, et alors, oui... Et alors, leur présenter sa magnifique collection. Elle la féliciterait, appréciant son art, sa passion, regarderait avec attention ces poupées figées à l'apogée de leur beauté, si belles, si bien apprêtées, si bien maquillées... Et elle l'embrasserait, la serrerait dans ses bras, lui dirait des mots d'amour passionné. Elle ne la quitterait pas, non, jamais... Elle passerait sa vie avec elle entre ces murs mystérieux, la comblerait de bonheur, attiserait sans cesse son amour. Un frisson d'excitation secoua le corps frêle mais athlétique de Lady Juliet. Une bouffée de désir s'étendait déjà de son bas-ventre vers le reste de son corps. Elle ne ressentait pas le froid, non. C'était un fantôme après tout. Elle ne ressentait pas non plus la chaleur, non. Mais le désir, mais l'amour, mais la folie, ça...

Un coup de tonnerre retentit, ramenant brutalement à la réalité le fantôme. L'orage se rapprochait, les nuages avaient déjà commencé à déverser leur colère humide sur la land. Fébrile, Juliet se hâta d'aller devant la porte d'entrée massive. Quelqu'un viendrait, elle en était sûre, autant l'attendre ici pour l'accueillir en premier. Parapluie à la main, elle l'ouvrit d'un geste élégant puis levant lentement sa main vers les lourdes portes d'entrée en bois massif, elle les ouvrit sans les toucher. L'ombrelle en dentelle noire lui donnait un air décalé à l'intérieur de l'antique demeure, mais il la protégeait de la pluie battante qui entrait par les portes grandes ouvertes. Lady Juliet Ellen Pemberley, se mouiller? Jamais. Noble jusqu'aux bouts de ses ongles peints de rouge sanglant, elle attendait sa prochaine amante, pardon victime, un sourire charmeur aux lèvres.

Soudain, elle entendit résonner derrière elle une voix qu'elle connaissait. William Gracey.

« Lady Pemberley ? Mais qu'est ce que vous faites ? »

Elle se retourna, avec la lenteur et la prestance qu'exigeait son rang, pour regarder l'homme, pardon le fantôme, qui lui faisait face. Un sourire planait sur son visage, son regard pétillait. Lui aussi semblait apprécier l'ambiance particulière qui découlait directement de l'orage.

Sincère telle une enfant - ou une folle ? -, Lady Juliet lui répondit d'une voix posée :

« J'attends l'amour. »

Et devant l'air perplexe de son camarade fantômatique, elle précisa, tout d'un coup emportée par son esprit dérangé :

« J'attends la vie, j'attends la beauté, j'attends, j'attends l'amour, j'attends une poupée, une vraie poupée ! »

A mesure que les mots s'échappaient de sa bouche, un sourire malsain s'agrandissait sur son visage brutalement transformé par la folie. Voyant que William Gracey ne réagissait pas, elle le rejoignit d'un pas rapide, presque sautillant, et partagea son parapluie avec lui. Le visage à quelques centimètres seulement du sien, elle murmura alors :

« Dites, vous aimez les poupées ? »

Une lueur étrange luisait dans ses yeux translucides.
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MessageSujet: Re: Show me your Art   Show me your Art EmptyLun 24 Nov - 1:31



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Juliet, Willam & co.


Hum. William plissa les yeux en fixant la jeune femme d'un air sceptique, méditant les dires de la fantôme. Elle attendait l'amour ? Dans le hall d'entrée ? En plein orage ? Mh... Pourquoi pas. Mais en même temps pourquoi ? Soudainement, elle reprit en parlant d'une voix plus aiguë et plus rapide. Faisant la liaison entre la vie, la beauté, l'amour et la poupée, William comprit – tant bien que mal – que la jeune femme parlait de cette façon subtile de s'approprier les âmes de ses victimes qui faisait déjà parler d'elle dans le manoir.

Alors qu'elle vint placer le parapluie au-dessus de William pour le protéger de la pluie avec elle, elle lui posa une bien étrange question. Néanmoins, loin d'être affolé par une folie clairement affichée, Gracey posait un regard bienveillant sur elle, l'écoutant avec grande attention. Elle rayonnait de bonheur, elle vibrait pleine de passion, elle respirait le génie, elle transmettait l'envie de créer en un regard. En posant un simple regard sur elle, William pouvait sentir à quel point son esprit avait besoin de s'exprimer, il était certain que cette âme, qui lui était d'abord apparue si solitaire, était capable d'accomplir de grandes choses. Aussi n'avait-il pas besoin de réfléchir pour répondre à une telle proposition : "Bien sûr." Affirma t-il d'un ton très calme qui contrastait avec le comportement vif de la jeune femme. "Mais je crois savoir que vous êtes une spécialiste." Ajouta t-il avec un sourire en coin en lui renvoyant un regard tout aussi intense. Sans aucun doute, l'impatience de la jeune femme était contagieuse, et l'intimité qu'ils partageaient sous ce parapluie servait en cet instant de condensateur de pure folie. La pièce toute entière semblait vibrer sous l'influence de cette énergie étrange.

Maintenant que Lady Pemberley avait attisé toute la curiosité de William, lui aussi posa son regard bleu d'acier sur la pluie. Il inspira profondément et savoura le moment. Il se sentait rarement aussi heureux (la faute à qui, hein les Ravenswood ?) et Juliet était l'une des rares personnes qu'il affectionnait vraiment, pas par utilité, mais par respect. "Je vois que vous vous êtes bien accoutumée aux lieux..." Poursuivit-il avec satisfaction, le regard perdu au loin mais pas moins attentif à la présence de la fantôme à ses côtés. "Je suis curieux de vous voir à l'oeuvre..." Murmura t-il en portant à nouveau ses yeux bleus clairs sur elle, animé par un intérêt profond pour cette beauté que la jeune femme avait à offrir. Dans un certain sens, ils partageaient la même conception de la mort qu'ils venaient offrir à leurs visiteurs : elle aboutissait toujours sur la création d'une pure beauté, à cela près que Juliet s'acharnait à leur offrir une sorte d'éternité malgré leur disparition du monde des vivants. Un procédé fort curieux mais surtout fort intriguant en somme.
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